Extraire, produire, consommer, jeter, pour toujours plus de croissance : tel est le credo de notre modèle industriel. Longtemps les impacts environnementaux ont été invisibles, mais ils se rappellent à nous de façon plus criante chaque jour. La théorie de l’économie dite « circulaire » est de ne plus prélever de ressources naturelles au début de la chaîne et de ne plus produire de déchets en fin de cycle. La pratique, plus réaliste, est au moins de réduire le plus possible ces impacts environnementaux. Promue par le Plan de Relance, entre autres mesures de transition écologique, cette nouvelle logique économique doit guider la ré-industrialisation et la naissance d’un modèle de société plus responsable et durable. Dans leur recherche de création de valeur, les entreprises intègrent aujourd’hui les bénéfices matériels de ces nouveaux circuits, mais aussi les avantages en termes d’image, et donc d’attractivité.
Diminuer l’exploitation des ressources naturelles et réduire la production des déchets.
Les principes majeurs de l’économie circulaire
L’économie circulaire vise à optimiser l’utilisation des ressources, diminuer les conséquences sur l’environnement et à contribuer à une meilleure qualité de vie, tout au long du cycle de vie d’un bien ou d’un service. Ses principes majeurs peuvent être répartis en 7 piliers :
L’offre des acteurs économiques
- L’approvisionnement durable (mieux produire avec moins de ressources)
- L’écologie industrielle et territoriale, aussi dit EIT (diminuer les transports et déplacements dans une optique bas-carbone)
La gestion et le recyclage des déchets
- L’éco-conception (limiter la production de déchets non recyclables)
- Le recyclage (transformer les déchets en matière première)
- L’économie de la fonctionnalité (privilégier la location d’un service à l’achat d’un équipement)
La demande et le comportement responsables des consommateurs
- La consommation responsable (choisir des produits durables, économes en énergie)
- L’allongement de la durée d’usage (entretenir, réparer, revendre un produit inutile)
Comment contribuer à l'économie circulaire ?
Pour une entreprise volontaire, s’insérer dans le mouvement naissant n’est pas évident ! Pourtant, chaque entité recèle des gisements d’amélioration, qui peuvent être mis au jour par un audit approfondi de toute la chaîne de valeur :
- Optimisation du recyclage et des flux énergétiques,
- Evolutions en cœur d’usine, permises par l’industrie 4.0,
- Valorisation des déchets,
- Diminution des rejets dans l’environnement,
- Réintégration d’emplois externalisés…
Le ministère de la Transition écologique vient de confirmer le démarrage de la filière de reprise des déchets du bâtiment pour janvier 2023. Cette publication fait suite à celle de l’arrêté précisant le contenu du cahier des charges des futurs éco-organismes de la filière. Parmi les principaux défis à relever : renforcer l’accessibilité des points de collecte pour désaturer le réseau de déchetteries des collectivités locales, et établir sur le territoire des points de reprise en fonction des besoins locaux. La question de l’éco-conception des ouvrages se posera également pour optimiser les possibilités d’économie circulaire à l’avenir.
L’économie circulaire : source d’innovations et d’opportunités
Par la reconfiguration du paysage productif, l’économie circulaire favorise les innovations techniques, mais aussi sociales, qui par retour vont accélérer son développement. Par exemple, un nouveau procédé permet de réutiliser un matériau qui était auparavant jeté ou brûlé ; une plateforme collaborative permet de partager l’usage d’équipements entre particuliers ou professionnels.
Les filières existantes peuvent s’en trouver bouleversées, mais cette diversification des circuits commerciaux assure également une meilleure réactivité aux circonstances externes (crises, conflits, catastrophes naturelles) qui frappent sans prévenir tout un secteur, que ce soit dans l’industrie ou dans l’agriculture. Les contraintes réglementaires nouvelles et les caprices de la demande sont aussi mieux amortis en présence de circuits courts et de modes de distribution alternatifs, prompts à imaginer des solutions agiles.
L’économie circulaire : des premiers résultats probants
Les premiers acteurs économiques investis dans cette voie en constatent les bienfaits. D’abord dans la gestion du capital humain, principal actif de l’entreprise, qui apprécie le nouveau type de relations. Ensuite au plan des compétences, qu’elles soient “métier“ ou relationnelles, bien plus valorisées et mises au service d’un engagement commun. Enfin, en termes de marque-employeur, c’est-à-dire en attractivité pour les nouveaux entrants sur le marché du travail, de plus en plus attentifs à l’implication sociale et environnementale de leur future entreprise.
De la même façon, les collectivités locales ont tout à gagner à encourager et appliquer elles-mêmes les préceptes de l’économie circulaire pour :
- Renforcer l’autosuffisance du territoire,
- Développer son attractivité envers les particuliers et les entreprises,
- Créer des emplois locaux,
- Améliorer la qualité de vie dans sa dimension locale,
- Concrétiser la transition écologique.
Avec DEKRA, entrez dans le cercle vertueux de l’économie circulaire
Nos spécialistes vous accompagnent sur les trois grands axes de l’économie circulaire : préserver les matières premières, diminuer l’impact sur l’environnement et développer le bien-être des individus. De nombreuses entreprises et collectivités ont déjà bénéficié de ces expertises DEKRA sur des opérations telles que :
Le reconditionnement de produits (Label RecQ)
La valorisation agricole de déchets organiques
La réutilisation des eaux usées traitées (REUT)
L’implémentation de la plateforme de traçabilité des déchets Trackdéchets
Pour le domaine du bâtiment en particulier, nos experts accompagnent sur toutes les phases projet, l'ensemble des acteurs privés et publics à la maîtrise des risques et impacts environnementaux :
Suivi "Chantier propre et responsable"
Diagnostic de déchets de démolition
Aller plus loin dans une démarche RSE avec les experts DEKRA
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